Depuis la loi de 2008, les cendres issues d’une crémation sont considérées comme un corps. Elles doivent donc faire l’objet d’un traitement respectueux et encadré par la loi. Il n’est plus autorisé de conserver l’urne à domicile (sauf exception très encadrée), ni de la diviser entre plusieurs proches.
Plusieurs options sont possibles :
– Inhumation de l’urne dans une sépulture existante (tombe, cavurne) ou dans un columbarium.
– Scellement de l’urne sur un monument funéraire, avec autorisation préalable.
– Dispersion des cendres dans un jardin du souvenir (lieu public prévu à cet effet dans les cimetières).
– Dispersion en pleine nature, à condition d’avoir l’autorisation du propriétaire si le terrain est privé, et d’en faire la déclaration à la mairie du lieu de naissance du défunt.
La destination choisie peut être indiquée par le défunt de son vivant (par écrit ou via un contrat obsèques), ou décidée par la famille en son absence. L’important est de respecter la volonté de la personne et de procéder avec dignité.